La naturopathie : une pratique ancienne
qui remonte à l’antiquité
La naturopathie existe depuis des millénaires ; le médecin grec Hippocrate (500 av. JC) en a posé les cinq principes suivants.
- D’abord ne pas nuire
- La nature guérit
- S’adresser à la cause
- Détoxifier et purifier le corps
- Enseigner (« docere »)
Depuis, elle a été reconnue par l’OMS (Organisation mondiale de la santé) comme « la troisième médecine traditionnelle du monde », après les médecines traditionnelles chinoise et indienne (ayurvéda).
Ce qu’elle dispense :
- Une pédagogie de santé axée sur la prévention et la responsabilisation de chacun
- Une approche holistique de la personne
- Des solutions à plusieurs niveaux : physiques, biologiques, psychiques, énergétiques, etc. pour activer et renforcer le capital vital de chacun
- Une hygiène de vie saine
La Naturopathie, c’est avant tout un art de vivre, une façon d’envisager la vie et le bien-être au quotidien. Elle a pour mission de responsabiliser les individus face à la gestion de leur santé. Le naturopathe ne soigne pas, mais sollicite le « médecin intérieur » que nous avons en nous pour activer nos forces d’auto-guérison. Il éduque et fournit les outils pour améliorer la vitalité et l’équilibre global.
Cadre juridique de l’exercice de la naturopathie
- Elle est référencée par l’O.M.S. depuis la Conférence d’Alma Ata de 1978.
- Elle est officiellement reconnue depuis 1968 au Bureau International du Travail de Genève.
- L’UNESCO lui assigne la référence de « médecine traditionnelle ».
L’OMS en donne la définition suivante : « La Naturopathie est un ensemble de méthodes de soins visant à renforcer les défenses de l’organisme par des moyens considérés comme naturels et biologiques ».
Selon les pays, elle est reconnue officiellement comme une profession de santé. Mais ce n’est pas le cas en France.
Le fil directeur : rechercher les causes des dysfonctionnements du corps pour lui redonner sa force vitale
Le naturopathe agit sur le terrain : les symptômes sont perçus comme des manifestations d’un déséquilibre. Le trouble ou la maladie sont le fruit d’un encrassement du terrain, de deux sources : les surcharges et déchets produits par l’organisme et les toxines extérieures (pollutions, pesticides, perturbateurs endocriniens, etc.). Notre corps dispose d’organes émonctoires pour gérer leur évacuation, mais jusqu’à un certain point : lorsqu’ils dépassent ses capacités, tout l’équilibre corporel faiblit et les troubles apparaissent, insidieusement et ensuite de façon manifeste.
Chaque personne est unique ; les conseils sont donc toujours individualisés et tiennent compte des contraintes de la vie quotidienne : rythme de travail, sommeil, environnement extérieur, niveau de stress, contexte social, activité physique…
L’objectif de retour à la santé et au bien-être s’ancre dans différentes solutions naturelles, notamment :
- L’alimentation : Comment manger plus sainement ? Quel régime spécifique adopter ?
- L’activité physique : quel sport pratiquer selon la problématique ? A quelle intensité ?
- La relaxation : comment faire en cas de stress ou d’un trop-plein émotionnel ? Quels outils simples actionner pour se sentir plus posé ?
- La respiration
- L’hydrologie
- Les remèdes par les plantes
- Les huiles essentielles
- Les techniques réflexes
- …
La naturopathie s’inscrit dans une démarche de promotion de santé globale et durable et en complémentarité avec les autres pratiques, tant médicales que paramédicales.
Les limites de la profession de naturopathe
Le professionnel s’engage à respecter les situations suivantes :
- Il ne peut pas accompagner une personne qui ne peut (ou ne veut) s’impliquer et changer profondément son hygiène de vie ;
- Il ne peut apporter son aide aux personnes très fatiguées dont la vitalité est insuffisante pour activer les processus d’auto-guérison naturelle ;
- Il n’intervient pas directement en cas de maladies lésionnelles ou dégénératives et face à toutes situations d’urgence (douleurs intenses, infections aiguës…)
- Il ne pose aucun diagnostic ni ne prescrit de traitements.
La naturopathie peut s’avérer néanmoins précieuse, en parallèle ou après un traitement d’une pathologie lourde par la médecine allopathique, pour soutenir et harmoniser les fonctions vitales, notamment immunitaires, énergétiques et psychologiques.